Storicamente. Laboratorio di storia
Mescite di vino
I débits de boissons erano oggetto di svariate leggi che tendevano a porli sotto la tutela del prefetto di polizia. Esse cercavano di controllare rigorosamente, e successivamente limitare, gli assembramenti pubblici dovuti a feste, balli o a semplici riunioni.
In una lettera del giugno 1876, il prefetto sostiene che «De tout temps les cabarets ont éveillé l’attention du pouvoir public».
Una legge del 1654 obbligava ristoratori e proprietari di questi luoghi ad iscriversi ed immatricolarsi al registro depositato alla Camera del procuratore del re. Gli editti del 1577 e del 1693 disposero che tali luoghi dovevano dimostrare di rispettare «bonnes vie et moeurs»; ed era loro permesso ricevere solo passanti e stranieri. A quel tempo questi luoghi erano associati all’abuso di alcolici ed ai conseguenti disordini.
Una copia di una lettera del prefetto dell’11 gennaio 1832, fa comprendere le complicazioni burocratiche che comportava il controllo di questi locali.

Monsieur, tous les jours, des restaurateurs, limonadiers et marchands de vins adressent des demandes à mon administration pour obtenir la permission de conserver du monde dans leurs établissement au-delà de l’heure fixée par les règlements, à l’occasion de noces, repas, fêtes, etc…
Comme la plupart de ces demandes ne me parviennent que la veille et souvent même le jour fixé pour les réunion, il m’est toujours impossible de faire accueillir en temps utile, des renseignement qui me mettant à même d’apprécier s’elles peuvent être autorisées sans inconvenant.

La lettera si conclude dicendo che in alcun caso queste riunioni perturbavano l’ordine pubblico.

Con le leggi del 3.11.1830 e del 31.5.1833 si obbligarono - non solamente tutti i balli ma anche i banchetti, concerti e tutte le manifestazioni che avevano un carattere pubblico - a possedere un’autorizzazione. Più interessanti sono le ordinanze di polizia del 17 novembre 1849,

… il est interdit aux propriétaires des Cafés et autres établissements publics situés dans le ressort de la Préfecture de Police, de recevoir dans leur établissements des chanteurs, bateleurs et musiciens, et d’y faire exécuter des chants, déclamations, parade set concerts sans en avoir obtenu l’autorisation.

e il decreto del 29.12.1851, col quale la domanda per l’apertura dei cabaret, café e débits de boissons veniva sottoposta alla autorizzazione dell’autorità amministrativa:

Le Président da la République, sur le rapport du ministre de l’Intérieur, considérant que la multiplicité toujours croissante des cafés, Cabaret set Débits de boissons est une cause de désordre et démoralisation; Considérant que dans les campagnes surtout, ces établissements sont devenus en grande nombre des lieux de réunion et d’affiliation pour les sociétés secrets, et ont favorisé d’une manière déplorable les mauvaises passions.

La circolare ministeriale del 2 gennaio 1852, «Ne sacrifier ni l’intérêt privé ni l’intérêt public […]» dichiara la «Fermeture après une seule condamnation, les cafés que l’on transformerais en clubs ou foyers de propagande politique, les cabarets que deviendraient le rendez-vous des repris de justice, d’individus tarés, vivant de prostitution et de vol, devrons être impitoyablement fermés». Mentre in quella del 4 settembre 1852, probabilmente riguardante i comuni posti nella periferia di Parigi, si legge:

Il est constant, en effet, que le trop grand nombre de ces industries, dans le foires, marchés e fêtes patronales, favorise d’une manière fâcheuse le développements des mauvaises passions, la licence des meurs publiques, e trend impossible la surveillance efficace de l’autorité locale. En outre, l’expérience de ces derniers temps a démontré que c’était trop souvent sous la tente des cabarets forains que le facteurs de désordre réunissent à égarer et à affilier aux société secrètes le cultivateur honnête et laborieux qui venait y chercher quelques instants de repos….

Edmond Thomas, inoltre, parla di una circolare del 25 marzo 1819:

Dès le début de la Restauration, celle-ci n’avait cessé d’avoir l’oeil sur les goguettes, dans lesquelles elle voyait, avec quelque raison, des foyers de propagande républicaine et d’agitation révolutionnaire. Une circulaire du 25 mars 1819 adressée par le préfet Anglès aux commissaires de police leur avait enjoint de surveiller étroitement ces réunions séditieuses; […] (Voix d’en bas, 43).

Nel volume di Pierre Brochon troviamo questa circolare:

Ces réunions, qui toutes prennent des titres insignifiants en apparence, sont composées d’individus animés en général d’un très mauvais esprit, dans la plupart on chante des chansons, on lit des poésie où, à la faveur et sous la voile de l’allégorie, le gouvernement, la religion, les moeurs sont également outragés, les choses et les personnes également attaquées, menacées […] Je vous charge en conséquence, Monsieur, de vous procurer avec autant d’exactitude que possible informations sur ces réunions de chanteurs ou auteurs de chansons, communément appelées Goguette, et d’en dresser un état dans lequel vous inscrivez tous les renseignements que vous pourrez obtenir : 1° sur le genre d’individus qui composent le réunion ; 2° sur l’état et la profession et sur l’esprit de ceux qui la dirigent, en me faisant connaître nommément les personnes que vous sauriez avoir le plus d’influence sur la réunion ; 3° sur l’état ou genre de commerce et sur l’opinion connue du maître de l’établissement (La chanson sociale, 1960).

Nel 1847 veniva chiusa dall’autorità di polizia la Ménagerie (chiamata anche Les Animaux), société chantante presieduta da Gille, celebre scrittore-operaio. Gille compone questi versi:

Au préfet de police, qui a fait fermer notre goguette

Air : Regardez les biens, je vous prie
Je comprends l’arrêt arbitraire
Qui met obstacle à nos plaisirs ;
Ne trouvant pas de bien à faire,
Le mal occupe tes loisirs ;
Sans griefs, toi qui nous garrottes,
De grand cœur nous te maudissons.
En fouets nous changeons nos marottes :
Monseigneur, prends garde aux chansons.

Traquant comme une bête fauve
La pauvre muse à Béranger
Le préfet Anlgès devient chauve
Et perd le boire et le manger.
Malgré ton penchant tyrannique,
Peux-tu mettre dans tes prisons
La poésie et la musique ?
Monseigneur, prends garde aux chansons.

[…]

Il est un fait qui me rassure.
Vous nous traiterez d’étourneaux,
Depuis dix-sept ans de la censure
Le travailleur ne peut s’instruire
A leurs quotidiennes leçons,
Mais il chant sans savoir lire.
Monseigneur, prends garde aux chansons.

C’en est assez sur ce chapitre,
Crois-tu que je veuille implorer
Quelque grâce par cet épître ?
La chanson ne sait pas pleurer.
Le peuple a du sang dans les veines,
Mieux que toi nous le connaissons,
Demain il pèsera ses chaînes.
Monseigneur, prends garde aux chansons.

Note

Ba 884 – Débits de boissons Divers (Lois, Ordonnances, etc.), A. P. Po.

Ba 884 – Débits de boissons Divers (Lois, Ordonnances, etc.), A. P. Po.

Ba 884 – Débits de boissons Divers (Lois, Ordonnances, etc.), A. P. Po.

Da sottolineare che con la legge del 16-24 agosto 1790 i luoghi dove si tenevano manifestazioni o grandi assembramenti dovevano avere un’autorizzazione municipale. Ba 884 – Débits de boissons Divers (Lois, Ordonnances, etc.), A. P. Po.

Ba 884 – Débits de boissons Divers (Lois, Ordonnances, etc.), A. P. Po.

Ba 884 – Débits de boissons Divers (Lois, Ordonnances, etc.), A. P. Po.

Ba 884 – Débits de boissons Divers (Lois, Ordonnances, etc.), A. P. Po.

Ba 884 – Débits de boissons Divers (Lois, Ordonnances, etc.), A. P. Po.

H. Schneider, La république clandestine (1840-1856) cit., 77-79