Storicamente. Laboratorio di storia
Istruzione
Les grandes ont toujours taché de nous tenir
Dans la plus complète ignorance,
Pour le bien de tous, frères, sachons unir
A la force, l’intelligence.
Ecoliers que nous chérissons,
Ah! donnez-nous, donnez-nous des leçons.
Nous saurons manier bientôt
La plume ainsi que le marteau

Charles Gille, La plume et le marteau

Gille attorno al maggio 1848 fonda l’Union des camerades, un’associazione con lo scopo dell’aiuto reciproco e dell’istruzione.

L’union des camarades
Air: sconosciuta

[…]
A peuple intelligent plus d’exploiteurs possible,
Non ! plus d’esclaves à genoux,
Pour vaincre à tout jamais ce vieux monde irascible.
Allons frères, instruction-nous.
Et de sa froide expérience
Nous rompons les cercles étroits :
L’égalité de la science
Mène à l’égalité des droits.
Sans liens secrets ni sans grades,
Forte de son égalité,
L’union des vieux camarades
Non même à la fraternité (bis)

L’operaio Grignon, membro della Société des droits des l’homme, denuncia la difficoltà materiale per i lavoratori di accedere alla parola e all’istruzione:

… la durée de notre travail est-elle en rapport avec nos forces? permet-elle à nos faculté de se développer? Voilà les questions que nous devons jamais perdre de vue, quand nous échangeons nos services contre l’argent du maître. Nous travaillons 14 et 18 heures par jour, dans l’attitude la plus pénible; notre corps se déforme et se casse; nos membres s’engourdissent et perdent leur agilité, leur vigueur; notre santé se ruine, et nous ne quittons l’atelier que pour entrer à l’hôpital. Comment consacrer quelques heures de la vie à l’instruction? Comment exercer notre intelligence, éclairer notre esprit, adoucir nos mœurs? […] Tous conviennent de la nécessité de l’instruction, et ils cherchent à nous abrutir par un travail qui absorbe à la fois notre temps, nos forces et nos facultés; […] GRIGNON, ouvrier tailleur. Membre de la Société des Droits de l’Homme. [1833] (da Rancière, Faure, La parole ouvrière, 79-80).

E ancora:

Détruisons ces lycées
Où les fils de Plutus
Aiguisent leurs pensée
Aux dogmes de Malthus.
Notre inexpérience
Nous jette à leurs genoux ;
Que l’arbre de science
Fleurisse aussi pour nous

Anche nell’Hymne des travailleurs di Auguste Alias troviamo l’importanza dell’istruzione:

Le temps n’est plus où la force brutale
Rendait le peuple égoïste, inhumain,
Le souvenir d’une époque fatale
Doit nous montrer un tout autre chemin.
L’instruction qui partout, goutte à goutte,
Répand sur nous baume novateur,
Du vrai progrès nous enseigne la route
En proclamant les droits du travailleur.